Retrouve ici le texte canalisé qui a inspiré le huitième épisode de mon podcast « La Voix d’Anaëlle ».
Il est intitulé : “C’est dans la limitation qu’émergent les plus grandes évolutions”.
Lorsque je me suis posée l’autre jour pour réfléchir à quel sujet j’allais aborder pour ce huitième épisode, je me suis retrouvée face à deux textes que j’avais écrit il y a un peu plus d’un an.
L’un deux m’attirait plus que l’autre. C’était vraiment un élan intuitif, du cœur, qui me disait “C’est celui-là”. Mais je ne comprenais pas, rationnellement, en quoi ce texte était pertinent aujourd’hui.
Et puis, lorsque j’ai vu le résultat des élections, j’ai tout de suite compris.
En fait, c’est un texte qui nous parle de limitation. Quand on se retrouve coincé, limité, que ça soit dans une relation, dans une profession ou bien dans un système économique, social ou politique… Finalement, quel que soit le sujet et quelle que soit l’amplitude de cette limitation, on se retrouve face aux mêmes émotions de peur, de colère, de tristesse ou de dégoût… et face aux mêmes réactions de déni, de révolte, de fuite, de paralysie ou de soumission, par exemple.
Le texte canalisé pour cet épisode nous permet ici de partir d’une situation de limitation pour aller vers plus de souveraineté et d’alignement avec qui l’on est. Il nous permet de prendre de la hauteur face à cette situation et ainsi de sortir de nos émotions et réactions.
Tu verras que dans ce texte Anaëlle aborde un modèle : le triangle de KARPMAN aussi appelé le “triangle dramatique”.
Si tu n’es pas familier avec ce modèle, l’idée c’est que nous nous retrouvons régulièrement à adopter trois postures particulières dans notre vie : la posture de la victime, du sauveur et du persécuteur. C’est un peu comme dans les films d’action : il y a la victime, le méchant qui attaque la victime, et bien-sûr, Superman ou Superwoman qui vient sauver la situation.
Quand on creuse ce modèle relationnel, on se rend compte que finalement, il n’y a pas un rôle meilleur que l’autre. Chacun de ces rôles a un levier de pouvoir sur l’autre.
Alors, on pourrait se dire que la victime, dans cette dynamique, n’a aucun pouvoir. Mais finalement, c’est peut être elle qui a le plus de pouvoir. Son levier de pouvoir va être la pitié. Elle va arriver à faire en sorte que son sauveur puisse venir l’écouter, lui donner de l’attention et puis surtout, prendre la responsabilité de la situation…
Alors l’objectif, quand on observe qu’on est dans cette dynamique-là, c’est de sortir du triangle.
Et le moyen d’en sortir est de prendre sa part de responsabilité dans ce qui se joue, de pouvoir poser ses besoins, ses limites, d’exprimer ses sentiments, ce qui se joue pour soi et de ne pas rentrer dans une posture où on va prendre plus de responsabilité – ou moins de responsabilité – qu’on ne devrait.
C’est facile à dire, un peu moins à faire… surtout lorsqu’on est très impliqué émotionnellement mais aussi, lorsqu’on se retrouve dans une situation où on a l’impression de ne pas avoir de pouvoir sur la situation, comme par exemple ce qui se joue dans le monde.
On peut alors se retrouver à véritablement glisser dans cette posture où on subit une situation au lieu de pouvoir rentrer dans un espace où oui, on peut se laisser traverser par les émotions qui émergent face à cette situation, mais on garde sa souveraineté, on garde le centre, on se rappelle qui on est vraiment et quel rôle on peut jouer là-dedans.
Voilà ce que ce texte nous invite à vivre… Bonne lecture ! Et si tu as envie de te laisser porter par la version audio de cet épisode, retrouve la vidéo ci-dessous ou le lien vers la plateforme d’écoute de ton choix.
« C’est dans la limitation qu’émergent les plus grandes évolutions,
Cette limitation qui est au coeur de la plus grande illusion,
Celle que chaque individu est séparé,
Que le bien ou le mal va décider lequel va « gagner »,
Victime, sauveur, persécuteur,
Trois rôles dans le grand jeu de l’humanité,
Trois rôles complètement interconnectés,
Trois rôles complètement limités,
Limités dans leurs perceptions,
Limités dans leurs interactions,
Limités dans leur compréhension de l’interdépendance de leurs actions (qui peuvent aussi être appelées « manipulations » !),
Car ne peut être manipulé,
Que celui ou celle qui a choisi – inconsciemment [sur le plan de l’âme] – de jouer le rôle du manipulé,
Qui a choisi de donner son pouvoir à autrui,
Pour ainsi,
Expérimenter le fait d’en être dénué.e…
Expérimenter le fait d’être limité.
Alors pourquoi choisir d’expérimenter le fait d’être limité ?
Car c’est dans la limitation que naît l’individuation !
Savoir qui tu es,
Savoir ce qui te fait vibrer,
Et ce qui te fait frissonner,
Savoir ce qui active ton coeur,
Et ce qui active la peur,
Savoir ce que tu souhaites rayonner,
Et ce que tu désires mettre de côté.
C’est bien en expérimentant les diverses polarités,
Que naît ta propre vérité.
Humanité rime avec limité,
Non pour vivre dans la souffrance,
Mais pour expérimenter la différence…
Et ainsi grandir, évoluer et se dépasser, en conscience. »
(Inspirations d’âme de Christelle Lauret)