LA VOIX D’ANAËLLE – DES INSPIRATIONS CANALISÉES POUR TE RECONNECTER À TON COEUR ET À TA VÉRITÉ INTÉRIEURE
Il y a quelques semaines de ça, je me suis trouvée dans une situation qui m’a mise face à une partie de moi que je n’aime pas… Une partie qui est présente en moi depuis très longtemps et sur laquelle j’ai beaucoup travaillé et qui a décidé de repointer son bout de nez très fortement…
Et cette partie de moi, c’est la partie de moi qui me rend plus petite que je ne le suis. C’est celle qui va se paralyser, qui va plonger dans un sentiment d’infériorité et d’inadéquation, dans certaines situations ou dans certaines relations. Et là, elle s’est montrée particulièrement forte, puissante, présente.
Et qu’est ce qui s’est passé à ce moment-là ?
Eh bien, à ce moment-là, je me suis retrouvée face à mon juge intérieur. Nous avons tous à l’intérieur de nous ce juge qui passe son temps à évaluer les choses que nous faisons, que nous vivons ou ce que nous voyons à l’extérieur.
Et là, ce personnage s’est montré. Il s’est manifesté très fortement lui aussi et ça m’a amenée à m’observer, à me voir dans ce, dans ce comportement d’attente d’être finalement parfaite, d’être réparée, d’être… sans ombre.
Une attente qu’on retrouve finalement beaucoup dans le milieu du développement personnel et spirituel où oui, on est dans une démarche de libération, d’expansion, d’évolution, de guérison…
Et du coup, on peut se retrouver à se juger quand on n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait ou quand on se retrouve dans des situations qu’on pensait avoir dépassées.
Et là, c’était mon cas. Et le sentiment d’auto-jugement, voire d’auto-détestation, était tellement fort que j’ai vraiment ressenti le besoin de me connecter à mon âme, à quelque chose de plus grand pour voir au delà.
Parce que mon juge qui était très, très présent… Quand je me suis observée dans ce comportement d’attente infernale d’être, d’être parfaite, eh bien lui aussi ça l’a renchérit.
Il s’est dit : “ah ben voilà, Christelle tu es encore dans l’attente d’être d’être parfaite et de ne pas avoir de situations qui te mettent dans des émotions inconfortables ou des comportements qui te dérangent…
Je me suis vue dans ce cercle vicieux de me juger, de me juger, de me juger et de me juger…
Ce sentiment de jugement était tellement fort que je me suis dit “bon ben le seul moyen de pouvoir dépasser ça, ça va être de me connecter à mon âme et à quelque chose de plus grand”.
Et donc j’ai pris mon crayon, j’ai pris mon cahier et je me suis mise à écrire. Et le texte qui en est ressorti part de cette notion d’auto-jugement, d’auto-détestation par rapport à cette partie de moi qui peut aller dans un sentiment d’infériorité donc et d’inadéquation, voire même de soumission.
Et là, mon âme m’amène dans un espace de souveraineté, un espace où réside beaucoup plus d’amour et surtout d’humanité.
Et j’ai eu envie de partager ce texte parce que je me suis dit que ça pourrait résonner avec certains d’entre-vous qui peuvent s’identifier avec cette notion de se faire plus petit ou plus petite qu’on ne l’est.
Voici le texte (tu peux retrouver la version audio sur mon podcast – toutes les infos en bas de cette page) :
“Ce sentiment d’auto-jugement et d’auto-détestation [face à cette partie de toi qui te rend plus petit.e que tu ne l’es] ne t’appartient pas complètement,
C’est quelque chose que vous portez collectivement.
Ainsi, il est important,
D’abord,
D’arrêter de t’identifier à ce sentiment d’infériorité et d’inadéquation qui te donne la nausée.
Oui, cette sensation qui vient te brûler
Le ventre…
Et ta souveraineté.
C’est par la soumission et l’absence de liberté,
Que tu as appris ce qu’était la véritable souveraineté.
Au départ par des circonstances extérieures.
Mais aujourd’hui,
Tu comprends que ces situations reflétaient ta propre prison intérieure,
Une prison dans laquelle tu t’es enfermé.e.
Mais nul ne te servirai de te juger !
Cette prison fait partie de l’humanité depuis des milliers d’années.
Ainsi,
Chaque être sur cette planète,
Apprend,
À sa façon,
À briser les murs de sa propre prison.
Que cela soit grâce et au travers de ses relations,
De ses addictions,
De ses illusions…
Et la première étape à cela : la véritable vision.
Ouvrir grand les yeux sur ta réalité,
Ouvrir grand les yeux et réaliser,
Que cette apparente prison n’est finalement pas fermée.
En effet, pas besoin de trouver la clé !
La porte n’a finalement jamais été fermée.
Tu t’es juste accroché.e à ses murs,
Car ils t’offraient une certaine stabilité,
Une certaine sécurité.
Vois cette cellule aux quatre murs et à la porte ouverte,
Vois où tu t’es blotti.e dans un des coins,
Sans pouvoir observer,
Qu’à tout moment tu pouvais opter pour la liberté.
Mais encore une fois,
Ne tombe alors pas dans le piège de te juger de cette illusion d’optique !
Cela aussi faisait partie de ton chemin,
C’était initiatique !
Alors inspire profondément mon ange.
Car de l’initiation,
Tu peux désormais t’ouvrir à l’intégration.
L’intégration d’une nouvelle conscience : celle de tes limitations.
Oui, je dis bien “intégration de tes limitations”,
Car c’est dans la contrainte,
Que tu peux pousser les murs de ta créativité.
Alors oui, mon ange, sur un plan subtil, tu es illimité.e,
Mais pas dans ton humanité.
Tu as choisi d’incarner certaines “restrictions” dans ton humanité,
Non pas pour souffrir, mais pour créer !
Créer une autre réalité,
Créer une autre vérité,
Et revenir encore une fois,
Véritablement,
À ta souveraineté,
Et,
Tout simplement…
À qui TU ES.
Alors oui,
Aujourd’hui, tu ouvres les yeux autrement sur la vie.
Tu prends conscience de certaines illusions,
Qui ont longtemps contribué,
À une version limitée de ton “JE SUIS”.
Cette étape de conscience n’est souvent pas la plus confortable.
Elle demande une certaine résilience.
Elle t’invite à devenir aimable,
C’est-à-dire à reconnaîtrenque ta simple existence,
Mérite l’amour et la reconnaissance.
Oui, tu es limité.e,
Dieu merci, car sinon, tu aurais depuis longtemps implosé !
Nul ne te servirait d’être illimité.e dans cette humanité.
Comment pourrais-tu alors choisir ce qui te fait vibrer ?
Comment pourrais-tu alors créer ?
Ainsi, aujourd’hui,
Et maintenant que tes yeux sont ouverts
Sur cette porte qui n’était finalement pas fermée,
Tu es prêt ou prête à passer à la deuxième étape…
Après la conscience et la véritable vision,
Vient, en effet, l’acceptation.
L’acceptation de cette limitation,
Dans laquelle tu t’es blotti.e pendant toutes ces années
Et ainsi observer,
Que tout était juste,
Que même cette prison était parfaite telle qu’elle était.
Car aujourd’hui, regarde ce qu’elle a permis de révéler !
Regarde le feu en toi qui a pu enfin brûler !
Regarde la lumière et la chaleur qui peuvent désormais en rayonner.
Alors kiffe cette apparente prison,
Qui n’était autre qu’un processus d’évolution et de libération
Sur ce chemin de vie et d’incarnation,
De qui tu es,
Et…
De ton humanité.”
(Inspirations d’âme de Christelle Lauret)
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Belles explorations !
Chaleureusement,
Christelle.